Des scientifiques viennent de découvrir une espèce de fourmi préhistorique baptisée Vladi, ou fourmi vampire, d’après le mythique prince roumain Vlad Dracula. Des membres de cette famille diabolique ont été retrouvés en France et au Canada, ainsi qu’en Birmanie où une équipe de scientifiques de l’institut de Technologie du New Jersey ont découvert des spécimens préservés dans des dépôts d’ambre datant d’il y a 98 millions d’années. Peu engageante, cette fourmi est dotée de caractéristiques morphologiques de prédatrice, qui n’existent plus dans les espèces contemporaines, rapporte l’étude publiée sur ZooBank.
Que vaut à cette nouvelle espèce ce pseudonyme cauchemardesque ? Elles le doivent aux terribles armes dont sont munis leurs petits corps : au lieu des mandibules dont sont habituellement dotés les fourmis, cette dernière est entourée de lames pointues permettant de saisir sa proie dans sa gueule et de la retourner. L’insecte est également équipé d’une corne mortelle grâce à laquelle il peut ensuite proprement achever son crime.
Pour que ses pics, capables de se contracter, ne se retournent pas contre elle, la tête de la fourmi vampire est munie d’une sorte de bouclier… en partie métallique. Son nom se justifie également par ses mandibules, qui peuvent être dirigées directement vers l’hémolymphe – liquide qui chez les insectes joue le même rôle que le sang – de sa proie.
Selon les conclusions du Dr Phillip Barden, chercheur à la tête du projet, cette dangereuse espèce était très répandue sur Terre durant au moins 20 millions d’années. Elle aurait disparu lors du même cataclysme que les dinosaures. Paix à leur âme, mais on ne les regrettera pas.
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